Prise en charge VIH /OMS
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NTOE Zara Alain
le Sam 19 avr 2014 à 23:37 Citer ce message
Prévenir la transmission du VIH mère-enfant (OMS)
En 2009, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié des recommandations sur la Prévention de la transmission mère-enfant du VIH (PTME). Elles ont pour but d'améliorer la santé des mères en protégeant au mieux leur enfant de l'infection et actualisent les recommandations de 2006.
L'OMS rappelle qu'en 2008
• 1,4 millions de femmes vivaient avec le VIH dans les pays à faibles revenus ;
• le VIH était la première cause de mortalité des femmes en âge de procréer à travers le monde.
En l'absence de traitement :
• 1/3 des enfants atteints du VIH meurt avant d'atteindre l'âge d'un an ;
• 50 % avant deux ans.
Conditions à remplir pour bénéficier d'un traitement antirétroviral
La numérotation des CD4 permet l'évaluation du système immunitaire.
L'OMS recommande un traitement antirétroviral à vie (TAR) pour :
• les femmes enceintes présentant
o une maladie sévère,
o une maladie à un stade avancé,
• les femmes enceintes qui ont un taux de CD4 ? 350 cellules/mm3 ce qui permettrait
o de prévenir 75 % des transmissions du VIH mère-enfant,
o d'améliorer de la femme enceinte.
Antirétroviraux durant la grossesse
L'OMS recommande que les femmes enceintes qui ne bénéficient d'un TAR reçoivent des antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH à leur enfant dès 14 semaines de grossesse
• zidovudine (AZT)
o tous les jours pour la mère
o pendant 6 semaines chez le nourrisson
o jusqu'à la fin de l'allaitement maternel chez le nourrisson
• une association de 3 médicament
Antirétroviraux Durant l'allaitement
Le nourrisson doit recevoir en traitement
• névirapine tous les jours chez le nourrisson de la naissance à la fin de l'allaitement : si la mère a reçu de l'AZT pendant sa grossesse
• une prophylaxie associant trois médicaments si la mère a reçu un protocole associant trois médicaments.
Avantage de la PTME
La PTME permettrait
• la réduction d'au minimum à 5 % de la transmission mère-enfant du virus
• de réduire
o la mortalité infantile
o les nouvelles infections par le virus
o la mortalité maternelle de ¾
o la propagation du VIH d'ici 2015.
Barrières à la mise en place de la PTME
Pour élargir les services de PTME, l'OMS fait état de plusieurs difficultés :
• le manque de développement des infrastructures sanitaires ;
• des ressources humaines limitées ;
• des capacités de gestion limitées ;
• des financements faibles ;
• peu de soutien à la PTME.
Recommandations de l'OMS
Afin d'assurer le succès de la PTME, l'OMS recommande :
• de dépister et conseiller les femmes enceintes ;
• rendre disponible la numération des CD4 et les ARV au niveau des soins primaires et dans les consultations prénatales où sont donnés la majorité des soins ;
• d'améliorer le suivi prénatal des femmes et celui après la naissance des enfants exposés au VIH ;
• de fournir une prophylaxie à la mère et à l'enfant pendant toute la durée de l'allaitement maternel ;
• de former le personnel.
VIH: prise en charge thérapeutique par les anti rétroviraux plus pécoce
Sida : près de 10 millions de personnes de plus ont droit aux
antirétroviraux
Publié le 30/06/2013 à 06h57 actions humanitaires; Yves Menguy, Association ANIMA
Environ 9,3 millions de personnes de plus ont droit aux médicaments
antirétroviraux contre le virus du Sida, selon les nouvelles
recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Selon les nouvelles recommandations de l'OMS publiées ce dimanche 30 juin,
quelque 9,3 millions de personnes supplémentaires ont le droit d'avoir
accès aux médicaments antirétroviraux utilisés contre le VIH.
Alors qu'elles n'étaient que 16,7 millions, selon les recommandations de
2010, environ 26 millions de personnes vivant avec le VIH dans les pays à
revenu faible ou moyen remplissent les critères de nouvelles directives de
l'OMS pour recevoir un traitement antirétroviral (TAR)
L'application des nouvelles lignes directrices de l'OMS pourrait permettre
d'éviter jusqu'à trois millions de décès liés au sida et 3,5 millions de
nouvelles infections par le VIH entre 2013 et 2025.
Plus d'investissements
Pour parvenir à ces objectifs, l'investissement financier annuel total dans
la lutte contre le VIH devra considérablement augmenter.
"Les estimations de 2011 montraient qu'une réponse effective au VIH --
selon les recommandations de 2010 -- dans les pays à revenu faible et moyen
coûterait entre 22 et 24 milliards de dollars (entre 16,7 et 18,2 milliards
d'euros) par an jusqu'en 2015", a expliqué Gundo Weiler, coordinateur au
département du VIH/sida à l'OMS. "Il est maintenant estimé que ce chiffre
annuel devrait être augmenté d'environ 10% si les nouvelles recommandations
sont pleinement mises en œuvre", soit plus de 2 milliards de dollars par
an, a-t-il ajouté.
Intervenir plus tôt
Les nouvelles lignes directrices de l'OMS sont basées sur une approche de
santé publique visant à élargir davantage l'utilisation des antirétroviraux
pour le traitement et la prévention du VIH. Elles répondent aux nouvelles
données scientifiques et aux pratiques ayant vu le jour depuis 2010 et
recommandent notamment de traiter de manière plus précoce les malades afin
de freiner au plus vite le développement du virus dans le sang.
Désormais, l'OMS recommande de démarrer les antirétroviraux chez toute
personne vivant avec le VIH lorsque le nombre de lymphocytes CD4 est
inférieur ou égal à 500 cellules/mm3 de sang, contre 350 cellules/mm3
auparavant. Ce nouveau seuil permet de protéger un plus grand nombre de
personnes puisque le nombre de globules blancs dits lymphocytes est plus
élevé au début de la maladie.
Par ailleurs, l'organisation onusienne estime désormais que les femmes
enceintes ou allaitantes peuvent elles aussi être traitées. En outre, les
enfants de moins de 5 ans doivent, de leur côté, commencer un traitement
dès que possible, quel que soit le nombre de CD4 ou le stade clinique.
Objectif de 15 millions traitées d'ici 2015
En 2012, 9,7 millions de personnes bénéficiaient d'un traitement
antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire contre
300.000 en 2002.
La communauté internationale devra néanmoins redoubler d'efforts pour que
toutes les personnes ayant droit à un traitement puissent y accéder, sans
compter que certains malades ne savent même pas qu'ils sont infectés,
soulignent les experts.
Pour l'instant, l'OMS s'est fixé l'objectif mondial de 15 millions de
personnes bénéficiant d'un traitement d'ici à 2015. Selon les estimations
de l'OMS et de l'Onusida, 34 millions de personnes vivaient avec le VIH fin
2011 dans le monde.
Hejer TLIHA; VIH/Sida : l'OMS recommande des traitements plus précoces.
Selon les experts de l'OMS, il faut agir le plus tôt possible, car, un traitement administré plus précocement aide les personnes porteuses du VIH à vivre plus longtemps et en meilleure santé. Cela permettrait aussi de réduire la propagation de la maladie.
D'après les données de l'OMS, cette nouvelle approche permettrait d'éviter trois millions de décès liés au sida et de prévenir 3,5 millions de nouvelles infections d'ici à 2025.
L'OMS encourage donc "tous les pays à mettre en route un traitement antirétroviral chez des adultes vivant avec le VIH ; dès que la numération des lymphocytes CD4 est inférieure à 500 cellules/mm3". Autrement dit, il faut traiter les malades lorsque leur système immunitaire est encore fort. L'Algérie, l'Argentine et le Brésil proposaient déjà un traitement au seuil de 500 cellules CD4/mm3.
Jusqu'alors, l'OMS recommandait un traitement antirétroviral au stade de 350 cellules CD4/mm3.
"Ces recommandations représentent un autre bond en avant vers des objectifs toujours plus hauts et des réalisations toujours plus ambitieuses", indique le Dr Margaret Chan, directeur général de l'OMS.
Actuellement, on estime à 10 millions le nombre de personnes sous traitement antirétroviral dans les pays à revenus faibles ou moyens.
Enfants, femmes enceintes ou allaitantes
L'OMS prévoit aussi de fournir un traitement antirétroviral à tous les enfants de moins de 5 ans, aux femmes enceintes ou allaitantes, touchés par le VIH.
L'organisation préconise une prescription simple avec une pilule quotidienne unique combinant plusieurs médicaments en dose fixe. Ce traitement est jugé plus simple à prendre et donc plus sûr pour le patient.
"De tels progrès permettent aux enfants et aux femmes enceintes d'accéder au traitement plus tôt et dans des conditions plus sûres…", déclare Anthony Lake, directeur exécutif de l'UNICEF.
Une politique de santé plus accessible
Pour élargir la couverture thérapeutique, l'OMS encourage les pays à intégrer les services liés au traitement du VIH aux autres services de santé tels que ceux concernés par la prise en charge de la tuberculose ou encore de la santé mère/enfant.
Ces nouvelles recommandations concernent 26 millions de personnes vivant avec le VIH dans les pays à revenus faibles ou moyens.
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