SOUVENIR D'UNE MERE
Ô Maman, toi qui m’as portée,
neuf mois entiers dans le secret,
toi qui, seule, en paix ou en silence,
portais la vie, l’amour, la souffrance.
Ton nom revient dans mes pensées,
tel un parfum doux, rare et apaisé.
Plus précieuse que l’or des rois,
ton cœur brillait sans faire de choix.
N’étais-tu pas, dans la lumière,
un ange pur, sans faute et sans colère ?
Toi dont les yeux respiraient la bonté,
veillant sans cesse, sans jamais douter,
toujours en marche, alerte et vaillante,
vers champs ou villes, humble et présente.
Aucun enfant n’était mis à part,
qu’il soit discret, timide ou bavard ;
tous recevaient, sans différence,
la même part de ta patience.
Tu bâtissais, avec ferveur,
un doux foyer, rempli de cœur,
un havre clair, paisible et tendre,
où l’on pouvait aimer, et comprendre.
Ô Maman, que nul ne remplace,
dont le doux nom en nous s’enlace.
Tu vis là-bas, dans l’invisible,
loin des douleurs, loin des nuisibles.
Partie vers l’autre bord, hélas,
que nul regard ici ne perce ou ne chasse…
Mais nous croyons qu’un jour viendra,
où ton doux visage renaîtra,
quand Dieu, dans sa paix infinie,
réunira nos vies bénies,
et que les larmes, une à une,
s’effaceront sous la pleine lune.
RASAMINDRAKOTROKA Andry Tiana
25 Mai 2025
Date de dernière mise à jour : Dim 25 mai 2025
Ajouter un commentaire