PENSEE D'HIVER

Les minutes, les heures et les jours passent ;
La vie de tous les jours est dans l’impasse.
Les semaines, les mois et les années changent ;
La moindre contrariété et difficulté dérange.

Légions sont les soupirs qui émanent du corps,
Les aléas de la vie enlaidissent le décor,
Nécessitant des prises des mesures urgentes,
Qui donnent des résultats contre toute attente.

Les communautés sont pourtant dans l’expectative,
Dans l’attente du changement, d’une alternative ;
Et pourtant rien ne pointe, n’émerge à l’horizon,
L’ambiance, l’environnement sont moroses et moribonds.

Las d’attendre une vie meilleure et décente,
Le désespoir affecte avec l’attitude abaissante
Des responsables qui ne trouvent pas de solutions,
Pour sortir les communautés de cette situation.

Même si l’ombre du passé revient en mémoire,
Et le regard vers l’avenir est truffé de déboires,
L’espoir, selon un dicton, fait vivre les imbéciles,
Pour éviter les pleurs de l’explosion de missiles.

Qu’elle est alors la démarche, et la disposition à suivre,
Pour qu’on puisse progresser, tout en restant libre :
« Travailler d’arrache pied » pour développer ce pays.
Tout est question d’honneur, de fierté et de survie.

Il est bien frais, dur et exécrable le jour d’hiver ;
Il change comme pour un malade le goût du miel amer.
Mais comme avait dit Pierre Daninos :
“Même sans espoir, la lutte est encore un espoir.”
Pour un avenir radieux et heureux, loin de tous déboires

RASAMINDRAKOTROKA Andry Tiana
09 Août 2024