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GRAND-PERE ET GRAND-MERE

Je me souviens, douce lumière,
d’un temps passé, jadis si clair,
comme un écho d’hier qui erre,
au fond du cœur, doux et sincère.

Grand-Père et Grand-Mère en silence,
dans leur demeure au calme pur,
faisaient surgir par leur présence,
un monde né de l’air le plus obscur.

D’un rien, ils faisaient une fête,
offrant leur pain, leur tendre appui,
et leur retraite, mince disette,
suffisait à peine pour leurs petits.

Merci à vous, chers êtres d’âme,
qui, sans jamais tourner le dos,
donniez sans cesse amour et flamme,
à vos petits, joyaux, et flambeaux.

On dit que les aïeuls, en leur tendresse,
aiment encore plus qu’ils n’ont aimé,
leurs propres enfants, et la promesse,
de tout donner, ils les ont semées.

Le peu qu’ils eurent fut un partage,
jamais pour eux, tout pour les leurs,
et leur récit, un précieux héritage,
de meilleurs souvenirs et de douceurs.

Jamais ne s’effaceront ces jours,
passés ensemble, pleins d’amour,
qu’il fût d’orage ou de velours,
jusqu’au dernier, le point du jour.

Ils ne sont point partis bien loin :
ils dorment là, sous l’un des jardins ;
leur souffle habite encore le coin,
leur âme vogue au ciel lointain.

RASAMINDRAKOTROKA Andry Tiana
22 Mai 2025

Date de dernière mise à jour : Ven 23 mai 2025

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